Skaeld
Messages : 37 Date d'inscription : 09/03/2012 Localisation : De l'autre coté
Rôle et vie en guilde Prénoms et nom: Skaeld Cercle de puissance : 151 Spécialité : Maru
| Sujet: Projet de rassembler toutes informations concernant une île perdue, secrète et mystérieuse. Lun 9 Avr - 20:02 | |
| Ce dossier est constitué de divers parchemins écrits glanés au cours d'aventure. Conte inachevé, légende et rumeur. Tout y passe ! [Hrp : Il faut savoir que j'incarn(ais) Krazah, Miisk, Skaeld et Shamro. Bien que cette dernière n'a laissé que des écrits éphémères derrière elle. Qui a parlé de skyzophrénie ? ] Voici le premier : " Un récit de Petio, disciple de Xélor. Raconté un soir, sur la plage de sufokia..." - Spoiler:
- Citation :
- "Astrub ! Je pensais que quand l'on connaissait l'odeur de la fiante de pious qui emplissait ses rues, on connaissait tout de cette ville.
Mais c'était avant que papy Brossar me fasse découvrir l'envers du décors : Astrub by night, quand les pious vont se coucher et que la taverne se remplit de divers aventuriers assoifés en mal de récits épiques."
Je me souviens du soir où le propriétaire de la taverne arrosait son anniversaire. Ce soir là, l'odeur de bière brassée surpassait celle des pious. Dans un coin enfumé, papy se (sou)tenait à une table, accompagné de Tek Abir et d'Yve Konpetmin, ce dernier ronflant la tête dans sa chopine.
"- Yve a raison Teky, même si ta bière fait son effet, c'est de la pisse de dragodinde que tu as là ! Ce qui te faudrait, c'est du bon vieux rhum ambré, comme ils font dans les mers de l'ouest ! - Allons donc ! Il parait que c'est la pénurie dans l'ouest. Même le plus respectable des pirates n'arrive plus a avoir la moindre goutte de rhum digne de ce nom ! Je me demande ce qui a bien pu se passer là-bas, avant on y trouvait tout le rhum qu'on voulait, et pas de la piquette, je te le dis ! - Ce qui c'est passé dans l'ouest ? Ca c'est une histoire qui ne se raconte que devant un bon verre de rhum ! "
Papy sortit alors de son sac deux verres et une bouteille de rhum. Il était d'une belle couleur ambrée, comme on en voit que trop rarement. Il se dégagait de la bouteille une sorte d'émmanation magique. Tek fût tout de suite comme hypnotisé par le délicieux breuvage qui se présentait devant lui : il paraissait déjà ivre. Les deux verres remplis, ils trinquèrent puis trempèrent leurs lèvres. Après quelques secondes de silence, Tek dit à papy :
"- C'est un sacré bon dieu de rhum que tu as là, cela faisait longtemps que mon gosier n'avait pas eu beuvrage si délicieux à boire !!! Alors tu as l'air de savoir quelque chose papy, racontes moi ! - Tu connais les commerçants de l'Ouest mon amis ? - J'ai déjà entendu un pirate îvre me parler de commerçants qui fourniraient tous les pirates, mais je n'en pas crû un mot. - Il existe quelque part à l'ouest d'Otomaï, l'île de Rome-en-Bree. Ne regardes pas sur la carte, tu ne la trouveras pas. Seuls certains pirates savent comment s'y rendre, à croire que leurs cervelles pleines de rhum leur servent de guide ! Sur cette île coule une magique, éternelle, continuelle et délicieuse source de rhum. Certains disent qu'un ancien esprit de Pandala se serait enfermé dans une cavité soutéraine, et que l'eau à son contact deviendrait du rhum. Enfin esprit ou pas, cette source est une bénédiction pour les habitants. Ils vivent le jours du commerce de rhum avec les pirates - on les appelle d'ailleurs sur les mers « Les commerçants de l'Ouest » - et la nuit, ils festoient au pied de la source dans des soirées plus qu'arrosées : ne fait pas un concours de descente de rhum avec l'un d'entre eux, tu finirais à poil sous la table sans en avoir le moindre souvenir le lendemain ! Mais, un jour, ou une nuit, la source s'arreta soudainement. La reine, dans un soucis d'équilibre de l'île (ou par crise de manque), décida d'envoyer un groupe sur le continent dans l'espoir de trouver un remède a ce désastre. C'est ainsi que parti un navire rempli des meilleurs éléments de l'île. Mais lors d'une soirée un peu trop arrosée avec des pirates en passage, le bateau fit naufrage sur une plage situé sur les côtes Ouest de nos contrées. Depuis les commerçants de l'ouest se promènent un peu partout par ci par la à la recherche d'une solution. M'est d'avis que tu en a sûrement déjà croisé plusieurs dans ton bar cher ami ! "
Teky resta un moment les yeux écarquillés regardant papy, puis il finit son verre et s'esclaffa de tout son être.
"- Sacré papy va, tu as vraiment un don pour raconter des histoires, si je ne te connaissait pas, j'y aurai vraiment crû à ton histoire ! Allez ressers m'en un verre tiens ! "
Papy remplit les deux verres, me fit un clin d'oeil et sourire en lèvre, se pencha dans son verre : nous savions lui et moi que cette histoire était vrai car nos faisions partit des commerçants en mission. »
"Récit de Shiria, Disciple de Sacrieuse. Elle faisait partie de l'Expédition." - Spoiler:
- Citation :
- Et la morsure glacée de la mer l'emporta. La musique abyssale jaillit et se mêla à la douce répétition des battements de son cœur.
Shiria, car c'est bien là son nom, fut depuis son enfance rejetée. Pourquoi ? Non ce n'était pas une de ces personne marginales complètement déjantées et en marge de la société Non, bien sur que non. ( Du moins je ne l'espère pas) La petite depuis sa naissance fut privée de toute vue. C'est ainsi que dans son monde elle s'imaginait qu'elle texture pouvait avoir ce rhum si mystérieux à cause duquel sans nul doute les habitants de l'île devenait sans cesse drôlement intrigants ... Recluse de tout contact, elle s'endormait au doux sons de la musique des villageois fêtant si joyeusement le retour des valeureux commerçants. Le temps passa et cette disciple du dieu Sacrieur devint une experte à la détection de tous les bruits pouvant ce faire entendre. Une aide redoutable pour prévoir l'arrivée d'un bateau rempli de pirate à plusieurs kilomètres à la ronde. Naturellement elle fut embarquée sur ce fameux bateau en partance pour le continent. Elle sentait le vent caressant sa longue chevelure à la couleur aussi pétillante qu'une fleur exotique. C'est alors que leurs cris se firent entendre. « Sortez la boisson, ils arrivent !, cria-t-elle avec entrain. » C'est ainsi que cette immense beuverie commença, et plus personne ne ce soucia de la direction que pouvait bien prendre ce bateau.. Alors un énorme craquement se fit entendre, on avait percuté quelque chose. Shiria tomba à la renverse et le morsure glacée de la mer l'emporta. La musique abyssale se mêla à la douce répétition des battements de son cœur. Puis plus rien.
Allongées sur le sable fin, ses cheveux mouillés lui collaient au visage, des grain de sable accrochaient sa peau, et là elle vit. Elle vit, pour la première fois … Les couleurs, les formes, la lumière, le soleil ! Tout était si beau, si précieux, que rien de ce qu'elle avait pu imaginé n'aurait jamais égalé cette splendeur. Elle regarda ses mains, puis ses jambe remuant amusée ses orteils. A quoi ressemblait-elle ? La flaque d'eau à coter d'elle le lui révéla, des yeux noirs et pénétrant, un nez retroussé, mais surtout ses longues et fines oreilles taillées en pointe qui dépassaient de ses cheveux abondants. C'était le début …
"Récit de Pyeroh, disciple de Iop. Que dire...c'est un grand, ahahah" - Spoiler:
- Citation :
- ..::Pyeroh... Le loup solitaire::..
..:: L'histoire de ce Iop est loin d'être typique, par rapport aux autres Iops, s'entend. Il est venu d'une terre situé bien au delà du point le plus septentrional du Monde des Douze, là où les anciennes religions font encore légion. Un désastre aurait ravagé sa famille, selon ce qu'il laisse entendre lors des soirées bien arrosées, et encore faut-il insister lourdement pour lui extirper de telles informations. En réalité, lui même ne se souvient que de très peu d'informations sur sa personne, le choc du soleil pendant la traversée de la Mer d'Asse l'ayant rendu plus ou moins amnésique. Échoué (plus qu'accosté) sur le sable doré des calanques d'Astrub, il tomba en admiration devant ce monde qui avait tout à offrir, et décida de renier son ancienne religion pour choisir celle qui lui correspondait le plus : Iop. ..::Malgré tout, son entrée dans la terre centrale du monde ne se fit pas sans mal. Habitué à vivre seul, en autarcie, ne dépendant de personne, il ne se fit que très peu d'amis. Lors de ses longues heures passées dans la forêt d'Astrub, à couper l'oliviolet et l'orme, avant que les dieux ne brûlent les souches de ces bois pour les rendre rares, il rencontra un jour une sacrieuse plus élégante et digne que toutes celles qu'il avait croisé. Bien sûr, le destin créa entre une amitié qui, jusqu'à présent, est resté indéfectible. Ce fut une rencontre banale, mais cette sacrieuse, nommée Krazah, sut convaincre Pyeroh, le loup solitaire, d'intégrer la guilde des Commerçants de l'Ouest. Depuis ce jour, il apparait à tous ses membres comme un poète à l'art libre mais rejeté, et aussi un grand fêtard, dont la qualité du sens de l'humour n'est plus à redire (quoique, toutes les boutades ne sont pas bonnes à entendre...).
"Récit d'Elija, disciple de Sadida. Intimement lié à Papy-Brossard, le doyen de l’Expédition." - Spoiler:
- Citation :
- Les ténèbres, l'obscurité....
Un rayon de lumière dans le lointain, puis deux : j'ouvre les yeux.
Qui suis-je ? Où suis-je ? Je ne le sais pas, je ne le sais plus.
Je suis alongé sur le sol terreux de ce qui semble être une plaine. Enfin en y regardant bien, cela ressemble plus à un champ de bataille.
Je me redresse. Sur ma droite, gît un sadidas mort, criblé de flèches. Sur ma gauche, plein de poupées mortes, elles aussi criblées de flèches.
Apparemment, il y a eu une bataille et un cra semble en avoir été le vainqueur.
Et moi ? Qu'est ce que je fais la ? suis-je un amis du sadida qui aurait été laissé pour mort ? Ou suis-je une de ses invocations ?
Pourquoi ai-je ce mauvais pressentiment ?
Je regarde mes mains, poilues tel un sadidas. Je remonte mon corps, tout y resemble mais à la place de la tête se trouve un sac en tissus. J'essaie de l'enlever mais rien n'y fait, il est cousut à même ma peau, je ne pourrai donc pas l'enlever, j'ai même peur de l'enlever car la vérité de mon existence se cache peut être dessous.
Je me lève, pose mes mains sur le sol et commence une incantation, une poupée apparait : je suis donc bien un disciple de Sadida. Être vivant ou invoqué ? La poupée ultime ?
En regardant le désastre environnent me vient une idée : la vengance !
Je décide donc de tuer tous les disciples de Cra qui se présenteront devant moi, quitte à sombrer dans la démance mais cela m'est égal, un jour j'en croiserai un qui me reconnaitra et me dira qui je suis.
Je commence mon massacre, j'en tue un, puis deux ,puis trois et ainsi de suite.
Je commence à sentir un picotement sur mes omoplates, en me regardant dans une glace, j'apercois deux ailes rouges sang, des ailes démoniaques synonymes de ma folie.
Mais qu'importe, je continue et continuerai autant qu'il le faut ! Je veux savoir...
"Récit de Krazah, disciple de Sacrieuse. Ma précieuse, hinhinhin...." - Spoiler:
- Citation :
- Une plage de sable blanc, une nuit de pleine lune.
Echouée, elle l'était. Adoptée, elle le sera. Le petit corps frêle de la fillette gisait inerte; évanouie. Son visage baignait dans la clartée de l'astre lunaire rêvelant ainsi la paleur presque maladive de sa peau. Deux oreilles de Sacrieuses s'échappaient de son épaisse chevelure pourpre qui encadrait délicatement un visage fin encore immature. Dans 13 ans, elle aura des yeux en forme de demi lune entourant des iris d'un gris transparent. Un nez sortant doucement de son visage pour annoncer une lèvre supérieur légérement plus grande que sa soeur inférieur. Ses cheveux seront toujours aussi long mais d'un rouge plus éclatant. En voici le portrait. Elle n'avait que sept ans. Mais l'âge n'avait plus d'importance pour elle. En fait, elle ne le savait pas; elle ne le savait plus : elle le saura, plus tard. Pour l'instant, elle avait oublié. Son passé, sa culture, son histoire, son origine et ses parents, son langage et son nom... Et tout était à recommencer : une nouvelle vie pour exister, enfin.
C'est donc sur cette plage qu'un miracle de la résurrection aura lieu. Sur du sable blanc, la fillette reçevra une seconde chance. Une nuit de pleine lune, mon histoire commence...
La fillette endormie, le rêve avait pris la place de sa réalité trop affligeante. Une sublimation étrange et belle pour cette fille dont la mémoire à chuté dans les abimes de l'oubli. Elle, dans son rêve, dansait au rythme des craquements de branches, dans la mélodie du vent sifflant entre les arbres qui entouraient la plage. Elle n'avait pas peur, son coeur était léger, la brise carressait son visage endormie. Il faisait froid, mais son monde la maintenait dans une chaleur illusoire, dérisoire ?... Elle y était bien, trop bien ? Si bien, qu'elle ne remarqua pas la présence d'un être difforme, agenouillé à quelque mêtres d'elle. Si bien qu'elle ne sentit pas son corp s'arracher à l'étreinte du sable pour aller se nicher dans des bras glacés.
De la plage, la fille fut enlevée par cet être difforme. Une capuche masquait son visage ne laissant que l'éclat de ses yeux luire à la lueur de la lune. Une longue cape recouvrait son corp d'où sortaient de long bras d'une blancheur terrible...
La créature se leva et doucement, emporta le corps dans les ténèbres de la forêt.
Dans une tendresse infini, elle esquivait les branches trops basses, les toiles d'arakne, les repères d'abraknydes sombres. Elle se baissait, sautait, courait tout en protégant son précieux fardeau. Ainsi fait, elle s'arreta devant un portique cassé. Un écriteau à moitié tombé, révélait à tous le nom de ces lieux :
" Cimetière d'Amakna " "Récit rapporté. Papy-Brossard. Doyen. Disciple d'Enutrof" - Spoiler:
- Citation :
- Un soir, autour d'un feu, à côté de la source magique de rhum, sur l'île de Rome-en-Bree.
"Papy, papy ! Racontes nous encore ce que tu faisais avant de venir habiter ici !"
Papy Brossar fit apparaitre son sac magique, en sorti une pipe, de l'herbe, et une chopine. Il le referma, s'assit dessus et se râcla la gorge :
"Petio ! Vas me remplir cette chopine de rhum !"
Pendant que le petit courait a sa tâche, le vieil homme remplit sa pipe de son herbe au parfum délicat et subtile, attrapa une branche dans le feu et alluma sa pipe. Petio (c'est son nom) revint avec la chopine remplie de bon rhum et la tendit à son papy.
"Merci gamin, vas t'assoir et écoutes maintenant !"
gloups, gloups gloups.
"Mes parents tenaient la taverne de la Chopenbois à Bonta. C'est là-bas que je suis né, ma mère ayant accouché sous le bar un soir de beuverie, je me rappelle encore l'odeur de rhum et de vomis qui impregnaient ce lieu,que de souvenir !"
gloups, gloups gloups.
"Attiré très jeune par l'argent, je quittai Bonta pour devenir a 20 ans chasseur d'âmes et de trésors. Ce qui me permit de voyager à travers tout le continent, travaillant pour divers rois, contes et autres nobles pendant prêt de 80 ans."
gloups, gloups, gloups.
"Petio, ressers m'en une ! J'eus diverses aventures donc une notament ou je sauvit Petio d'une attaque de trool. Apprenant qu'il était orphelin, je décidai de le prendre avec moi. Ha, merci p'ti gars."
gloups, gloups, gloups.
"Un jours - ou une nuit je ne sais plus trop - alors que je sirotai [(= buvait goulûment)] l'un de mes rhums préférés à la taverne du Ripate, j'entendis parler d'une île sur laquelle existait une source magique de rhum !"
gloups, gloups, gloups.
"En échange de quelques twésows qui twainaient au fond de mon sac, HIPS, je twouvis des piwates pouw m'emmenew suw cette île au nom mewveilleux, HIPS, : L'île de Wome-en-Bwee, HIPS."
gloups, gloups, gloups.
"Et c'est ainsHIPS, que je meuhmeuh meuhinstalHIPS icHIPS pouw la fin de memehehehejouws...."
A cet instant, alors que tous les enfants étaient suspendus à ces lèvres, papy commença à ronfler profondemment.
"Divagation de Sara-Paraii, récit à vérifier. Ahahah. Disciple de Cra." - Spoiler:
- Citation :
- D’ou je viens? Je ne suis pas en mesure de vous raconter cela. Bon très bien puisque vous insisté. Oui oui je vais vous le conter. Allons peut-être nous installer devant une bonne bave de bouftou non ? Oh vous préférez une bière de Bwork ? Très bien, comme vous voudrez, allons-y je vous raconterai cela en chemin. Par une corde d’arc usée dépêchez-vous, je compte y arriver avant le coucher du soleil.
Très bien, suivez moi de près, vous risquez quelques frayeurs par ici. Voilà rapprochez vous. Cette histoire ne doit pas être entendue par tout le monde. Si nous avons la visite d’une personne de mon espèce, il se peu qu’elle en capte la moitié avec les oreilles semblables au Wabbit dont nous sommes dotés. Par mon arc, vous êtes bien ronchon pour un sois dit « aventurier ». Allons cessez de ronchonner. A force de marmonner vous allez vous voir hériter d’une barbe de vieux croutons d’énutrof. J’en serais on ne peu plus déçu pour vous.
Très bien, je commence, je commence. Quelle impatience. C’était la période du temps avant le temps. Avant même le commencement du clan Sadida, Pour vous dire. La planète était peuplée de dragons. Si si je vous assure ! Vous en avez sans doute entendu parler. J’en étais sur. Pas un seul ivrogne de la taverne n’en à pas crié l’existence. Bon laissez moi continuer. Impoli. Je disais, en bref que le début de mon histoire remonte à quelques centaine de millions d’années. Non pas celle des dragons celle juste après. J’ai l’air d’avoir une tête de cracheur de feu sur patte avec des ailes ? Personnellement je ne pense pas tellement. Ne faites pas les yeux de pichons, ils sont assez volumineux comme cela, vous allez comprendre. Mais pour cela il faudrait déjà que vous me laissiez continuer. J’en étais sur vous êtes déjà fan. Je sais moi aussi. Je faisais partie d’une famille royale de sang pur. Oui dans ce temps la, c’était très a la mode d’avoir une famille contenant aucun croisement d’espèce. Ma mère, Sahrma- Paraii, reine de mon clan, avait pour mission de garder un paquet dont personne ne savait ce qu’il contenait excepté elle et celui dont il ne fallait pas prononcer le nom. Ne me demandez pas qu’il il était c’est dans la tradition de ma famille de ne le répéter à personne. Quelque peu avant sa mort ma mère m’avait avoué que j’avais une sœur jumelle mais notre naissance fut frappée par la malchance car quelques temps plus tard elle fût enlevée au royaume. Mais nous ne pûmes la retrouvée malgré les efforts de mon clan. Puisqu’une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, après la mort de ma mère, le paquet dont elle était gardienne fût volé. D’après celui dont on ne prononce pas le nom nous sommes avec ma sœur, les dernières descendantes. Il est de notre devoir de retrouver ce paquet. Au début j’étais plutôt mal partie… Mais le jour de mes 20 ans, non je ne suis pas si vieille, lors d’un de mes voyages sur la cote ouest, un pressentiment me poussa jusqu'à la plage. Là, un courant électrique me parcouru des pieds à la tête jusqu’au bout des doigts. Je l’avais reconnue. Je me trouvais à au moins 100 mètres d’elle mais peu importe. La simple vue sa silhouette encore inerte sur la plage me rappela d’un seul coup une montagne de souvenir … Une nouvelle aire commence, voilà mes amis le début de la longue épopée de ma vie …
"Récit de .... Disciple de Sram." - Spoiler:
- Citation :
- Ô, étrange destin que le sombre naufrage
D'une âme vagabonde dérivante sur la plage.
L'ombre funeste d'un navire hardi et fier Laissait doucement entendre sa dernière prière. Et l'âme, frappé, de nostalgie a oublié Pour un temps, l'endroit d'où elle était née.
Perte bénéfique à une liberté acquise Mais le souvenir est là, tapis dans la brise. Alors les sentiments profitent de cet instant L'amour et l'amitié s'esquissent tout doucement.
Pour une jeune fille au cheveux rouge, une relation Où l'amitié s'installe dans une folle passion. Pour un jeune homme aux cheveux vert, un amour fou S'est embrasé et puis jeté, nul ne sait où.
Et l'assassine antipathique et solitaire Reçu l'enseignement heureux d'un monde ouvert.
"Récit de la rencontre de Miisk avec les Vagues à Bond. Disciple d'Ecaflip, membre de l'expédition." - Spoiler:
"Une clairière tranquille, une nuit sans nuage. Les étoiles, la lune. Le ciel, noir et une silhouette, noire. "
Une carte enflammée vint se planter dans un tas de brindille asséché. Le feu la consuma, lentement, du haut vers le bas. Les branches sèches rougirent peu à peu. Elles crépitèrent légèrement comme pour fêter la naissance de nouvelle flamme. Elles devinrent braises. Enfin, chaleur et lumière animèrent cette clairière. La silhouette renifla, satisfaite, elle se rapprocha de cette source puis jeta son sac près du feu. Apres l'avoir ouvert d'un coup de griffe, elle en sortit une broche et trois saucisses. Elle s'installa a coté de son fourre-tout et œuvra a cuire son repas. La lueur des flammes révéla son apparence : c'etait un disciple d'Ecaflip, adulte, la trentaine au plus. Ses grands yeux de chat observaient avec avidité la façon dont les flammes léchaient ces bouts de chair. Sa moustache frissonait avec envie. Cette fascination lui fit hérisser son poil sombre et un sourire narquois naquit sur son visage :
-Miiiiiiisk, susurra-t-il en se léchant les babines.
La cuisson fut longue et odorante. Le repas bref mais délicieux pour son ventre affamé. Le jeune chat rota bruyamment avant se s'affaler sur le sol, la tête bien calée sur son sac. Sur cette oreiller de fortune, son regard se perdit dans l'immensité du ciel. Le cosmos, si lointain. La beauté singulière de chaque étoile... Et cette lune, immense, l'œil de la nuit, celle qui veille. La nostalgie le gagna peu a peu. Il soupira et ferma les yeux.
-Miisk, Miisk ! On t'attend depuis 1 heure et tu dors encore ?!
Le chat se réveilla en sursaut, secoué dans tous les sens par une jeune sacrieuse aux cheveux rouges :
-Allez dépêche toi ! Le bateau vas partir sans nous sinon, hurla-t-elle.
La jeune fille le lâcha et s'empressa de rassembler les affaires du retardataire. Miisk l'observa quelque peu sonné par ce réveil brutal. L'endroit lui était familier, leur petite cabane d'amis surplombant la bourgade de Rhum-en-bree. Il regarda par la fenêtre, il faisait déjà grand jour. La clameur du village parvint a ces oreilles pointues :
-Il est quel heure ?, marmonna-t-il les yeux mis clos. -La bateau part dans 20 minutes !, lui répondit-elle en lui balançant sa besace sur la tête, Allez viens j'ai mis assez d'habit pour la traversée !
La fille le prit par la main et s’élança vers la sortie. Mais le chat la retint au seuil. Il observa cette unique piece, les couvertures jetées a même le sol, les bouquins gisants, usés d'avoir tant de fois nourri l'imaginaire des ces jeunes enfants. Les épées de bois, ces innombrables babioles. Son regard se posa sur le coffre, le trésors, leur trésors.
-N....l, tu a oublié un truc, chuchota le chat, le rhum, tu as pris le Rhum ?
La sacrieuse lui lanca un regard mi-amusé, mi-choqué, elle recula de quelque pas :
-Tu me prend pour qui ? Jamais je n'oublierai le rhum ! J'ai déjà tout passé a Shiria et a cette heure, Papy-Brossar a du les ranger dans sa cabine ! Et puis voyons, le rhum c'est la base du voya...
La jeune fille n'eu pas le temps d'achever sa phrase, Miisk était déjà parti et dévalait les escaliers en hurlant :
-Maintenant c'est toi l'attardée ! Ahahah !
Libre, Miisk se sentait libre, Il ferma les yeux, le vent lui caressait le visage. L'aventure l'appelait. Le nouveau monde l'appelait ! Il susurra dans sa tête, ce doux nom qu'il avait tant orné de magie et d'espoir : " Amakna ".
Il ouvrit les yeux, se noyant une nouvelle fois dans ce ciel étoilé. Un nuage s’échappa de son museau. Le feu s’était éteint. Le froid de la nuit le saisit, il frissonna et se leva, rangea ses affaires et ajusta son sac sur son dos. Il n'avait guère besoin de sommeil ces derniers temps. Les souvenirs le hantaient de toute façon. Il n'avait qu'un but, les trouver. Trouver le campement de ces fameux Vagues à bond.
Alors sans un bruit, il s’enfonça dans la foret des pins perdus. [...]
Cela faisait maintenant 3 heures que Miisk parcourait cette foret. Le soleil perlait à l'horizon. Les êtres et les âmes s’éveillaient de leur repos. La chanson d'une douce vie ranima ces bois si silencieux la nuit. Et Miisk marchait. Il sentait des regards posés sur lui. Des regards emplis d'interrogation. Il ralentit le rythme, se demandant si cette sensation ne venait pas de son imagination. Il fit encore quelque pas avant de se retourner brusquement. Personne. Soudain, un vent léger lui rapporta des murmures enchantés.
Miisk ignora ses voix evanescentes et continua son chemin :
-Je suis en train de devenir fou !, pensa-t-il tout haut. De rage, il brisa une branche basse sur son passage.
C'est alors que la foret sembla s’ébrouer. Miisk, a travers les broussailles, aperçut un groupuscule d'être et de gens. Une iopette s’avança et lui tendit une main qu'il serra l'air hagard :
-Le..le rhum ? Oui j'aime le rhum! Mais je.. Comment le savez-vous ? La lune vous aurait-elle conté les divagations de mes songes nocturnes ?, hasarda-t-il. En tout cas, je suis bien heureux et enchanté de vous voir. Voila des heures que j'erre dans ces bois. C'est pas que la promenade me déplaise, bien au contraire, mais je me devais de vous trouver. Voila, je...
A ces mots, il pris une profonde inspiration et dévisagea le groupe d'un air grave. Il hésita un instant puis soupira, l'air coupable :
-Voila je.. il y a ceci... et puis cette lumière.. c’est si beau. Mais les autres.. heu...voila. et puis BOUM. Et la floush, dans l'eau. Et l'eau est froide ! Alors je fais "atchoum", et puis je ris tellement c'est beau ! commença-t-il, il faisait des gestes avec ses mains et captivé par son recit, il continua : C'est tellement jolie ! Ça danse merveilleusement bien, n'est-ce pas ? Même sur l'eau de la mer d'Asse, ahahah, hein ?
Miisk prit conscience de sa diction si fragmentaire, incompréhensible à la vue du groupe. Mais il était tellement excité qu'il ne pu contenir un rire franc et sincère. Puis une toux subite et etouffante le ramena à la réalité :
-Enfin bref, *kof* de longue année ont passé. Je m’appelle effectivement Miisk, reprit-il d'un ton plus sérieux, disciple d'Ecaflip. Tout jeune, encore, je ne maîtrise pas complètement les dons dont mon généreux dieux m'as octroyé. J'arrive tout juste a faire une étincelle avec mes cartes. Mais c'est tellement mignon une étincelle, n'est-ce pas ? Bien sur on est loin de la symphonie d'un feu de bois. Mais je trouve ça trop chou !
Il se présentait ainsi, tout en jouant avec des cartes en flammes, risquant aveuglement de se faire brûler la moustache ou de se faire roussir le poil :
-Enfin je m’égare, encore. Jeune ecaflip, disais-je ayant une passion peu commune, je l’avoue, pour tout ce qui brûûûûûle !!, une flamiche s’était logé dans un de ses poils de moustache, il l'étouffa sans peine entre deux doigts et continua, Une passion, peu commune et peu recommandable, surtout chez les roublards. Qui ont une réserve de poudre à m'en faire baver....j'ai été bouté de toutes les villes et les tavernes. Les autorités me jugeant trop dangereux. Je n'ai pourtant rien fais de mal ! M'enfin.. pas que je sache... . Bon, il est vrai que j'abuse un peu parfois, mais c'est toujours avec une bonne volonté. Comme la fois, ou j'ai voulu augmenter le feu pour ce vieil enutrof qui se plaignait d'avoir froid dans la taverne. Je ne pouvais pas savoir que le tonneau que j'ai jeté dans la cheminé allait projeter de l'alcool sur sa barbe ! Le pauvret, mais au moins, il n'avait plus froid après. Il est même devenu, l'espace d'un instant, une oeuvre d'art ambulante grâce a moi. C’était hier et le pourquoi de ma présence en ces lieux. Je cherche un taudis, ou l'on puisse bien vivre, en liberté. Des compagnons de routes différents de tous ces bworks dont le langage est si particulier que je ne saisi en rien les subtilités de leur mots.
Tout en racontant son histoire, il sortit de son sac une bouteille de rhum ambré ainsi que quelques verres qu'il remplit et qu'il posa sur la souche d'un arbre mort :
-Allez-y, servez-vous. C'est un rhum unique. Dernier vestige d'un village a l'abandon. Le village d'ou je viens. En réalité, je ne suis pas né sur ces terres. Je viens de cette île lointaine, que l'on nomme Rhum-en-Bree. Une île que personne ne trouvera sur les cartes tellement elle est petite. On dit que seul les pirates bourrés peuvent la trouver. Il marqua une pause, pensif, avant de reprendre : C'est pas faux, je sais juste qu'elle se trouve près d'Otomai. Mes parents sont restés la-bas, par delà les mers. Ils ont une aversion terrible pour l'eau. Chose que j'ai hérité d’ailleurs. L'eau ça mouille et ça frise mon joli pelage. En plus l'eau ça ne brûle pas. Mais l'alcool si ! J'aime l'alcool !, fit-il en se reprenant une nouvelle lampée. Aaah. Ah oui, oui. Il ne faut pas que j'oubli le pourquoi je suis ici. Je divague facilement. Vous ai-je dis que je venais dans la but de me joindre a votre compagnie ? Je ne sais plus..*hips*.. Oui je viens de Rhum-en-bree. Je suis venu en bateau... c'est bien le bateau, c'est pour ne pas se mouiller... Et il y avait cette poudre pour les canons. On a fait la fête un soir et la j'ai eu une idée de génie ! J'allais communiquer avec le tonnerre ! *hips* Pour lui dire d'arreter de faire pleuvoir. Oui, parce qu'il pleuvait avec cet orage. Et je n'aime pas la pluie, la pluie ça brûle pas. Enfin.. j'ai pris la poudre et avec Petiot on a commencé a tirer en l'air avec les canons. Mais c'etait lourd ! *hips* Les canons.. les canons.. ahahah, c'est la fête ! *hips* Z'cusez moi... je..aaah..
Le chat s’écroula comme une masse sur ce sol. Apres un instant, il ronfla paisiblement. Le manque de sommeil associé a l'alcool avait eu raison de lui. Et le voila à terre, affublé d'un joli filet mignon de bave. [...]
"Récit de Krazah, disciple de Sacrieuse. Meneuse temporaire des commerçants." - Spoiler:
Le rêve, un autre monde où l'esprit s'exerce à toute les folies. L'endroit parfait pour expérimenter... La jeune sacrieuse dormait profondément, laissant son âme vagabonder dans les recoins du sommeil. Ses rêves la transportaient au lendemain, jour fatidique. Emplie d'espoir, elle s'était imaginé toutes sortes de monologues...
Mais aucun ne convenait vraiment... Alors au réveil, elle prit sa plume, et comme dans un rêve se mit à écrire une lettre. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ L'encre coule à nouveau... noyant la feuille blanche de son sang noir. La plume se fige. Je m'arrête. Que dois-je écrire ? L'essentiel...
Krazah déchira la feuille et la jeta dans un coin de sa maison déja encombré par un amas de papiers froissés. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Chers Kiwalas. Je me nomme Krazah, disciple de la déesse Sacrieuse. Cette allégeance, bien que tardive, s'est faite inéluctablement. C'était un beau jours du mois de Marvalo....
Ecoutez donc, le récit de cette plume indiscrète, fouillant le passé et révélant à tous, la nature profonde d'une sacrieuse aux cheveux pourpre.
C'est encore une nouvelle défaite. Une énième erreur. Le navire se brisa sur le roc. Un beau spectacle. Un bruit de tonnerre puis des résidus de boisailles voletaient dans l'air : -" Du rhum, des femmes, de la bière, non de dieu !" Les vagues arrachaient des lambeaux de chair à cette carcasse de bois : -" Yohoho, et une bouteille de rhum ! " Puis le mat d'éffondra, devant ses yeux. Au ralentis, dans un éclat de lumière et de son. Grandiose. Et elle riait, assise sur un tonneau. Et elle chantait, une bouteille à la main. La grande voile passa devant son regard flouté par l'alcool pour aller se jeter dans la mer affamée. Derrière cette "grande dame", les cordes sifflaient et dansaient dans l'air : -"L'eau est-elle bonne ?, s'enquit la jeune fille. Attention ! Vos enfants vous suivent !!" Et elle porta la bouteille à sa bouche. C'était une jeune sacrieuse, oreilles pointues. Des yeux en demi lune, d'une couleur brune. La peau bronzée par des jours en mer sous un soleil de plomb.
En fait, ce portrait n'a plus d'importance, ni même son prénom. Elle changera radicalement. Sauf.. sauf les cheveux, qui serons toujours rouges. Faisons maintenant une éllipse de quelques années : nous sommes dans le cimetière d'Amakna.
Deux yeux rouges, ternies d'avoir tant de fois vu cette " tragique banalité", une peau d'une pâleur presque maladive. Des haillons noires et puis deux canines longue et pointues. Une vampire. Autour d'elle, des ossements depuis longtemps dépouillés de leur chair. Un petit tofu maléfique se risqua hors de son buisson. Il fit quelques mètres lorsque soudain, son corp fut "attiré" par la sanguinaire. D'un "assaut" bien mené, cette dernière pulvérisa la bestiole et la réduisit en un tas d'os inanimé. Elle prit alors une grande inspiration et hurla comme une possédée : -"KRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAaaaaaaazzaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!". Son cri se répercuta sur les troncs morts de cette nécropole. Elle avait 14 ans.
Un nouveau bond spatio-temporel de quelques mois.
-"Aaaa, Beeeh, Sséééé...." La jeune fille peinait à traçer des signes étranges sur le sable à l'aide d'un petit bâton. Au dessus d'elle, un vieux papy la regardait en souriant : "C'est bien Krazah, continu !, dit-il de sa voix grave et chaleureuse. Tu y es presque !" A ses mots, elle redoubla d'ardeur. Jusqu'à la dernière lettre : -"Zeed !, hurla-t-elle en lachant son bout de bois, j'ai fini !" Elle regarda ensuite la mer. La houle lui rappelait vaguement un souvenir lointain. Elle chassa de sa tête, cette nostalgie soudaine : -"Papy ? demanda-t-elle. Tu me racontes une histoire ?" Le vieux bonhomme sourit une nouvelle fois. Il caressa sa longue barbe blanche, réajusta son sac, et ensuite, pris une voix de conteur : -"Dis moi, Krazah ? As-tu déja entendu l'histoire d'une jeune sacrieuse venant d'une île lointaine ?" -"Non, papy Origamy, répondit-elle en riant, avant de s'allonger, la tête sur un oreiller de sable fraichement modelé. -"Et bien... cette petiote m'a dit un jour : Le seul bonheur digne d'être vécu, c'est celui que l'on partage. Mais bien avant que je la rencontre,cette audacieuse, l'on m'a dit d'elle que...
| |
|